Colliers International Montréal: septembre 2012

17 sept. 2012

PQ and absorption: Last and final

There were many reactions after my post on the consequences of a PQ government on the total area absorbed in a given year in the Montréal downtown district. Obviously, economic cycles affect the real estate market and we cannot accuse the PQ of causing them. What is more, the PQ, thanks to their subsidy programs, did create jobs downtown, in multimedia and information technologies… jobs that kept on being created after the liberal government election in 2003.

As of today, we notice that the market is in wait-and-see mode; it has been this way since the announcement of the September 4th election. Furthermore, I am already hearing about rumors of international companies cancelling real estate transactions. Someone has to explain them that this minority government has its hands and feet bound.

To give some depth to my August analysis, I decided to compare Toronto and Montréal annual absorption numbers. Clearly, the two markets do not share the same size, but doing this parallel is interesting as the business climate should be about the same in both metropolises. Without data prior to 1992, we can only look at the period between 1995 and 2003.



The effect of the 1995 referendum is very clear. That year, the Montréal market froze. The upturn that followed has been really slow in Montréal, while the Toronto market was flying.

To ensure that the market stay on its current trajectory (vacancy rate downtown is at its floor rate, close to 5%: therefore, we should see some new towers in the Montréal skyline in the medium term), the elected PQ government has to stay away from an independence debate. The effects of the 2008 crisis are still felt, the Canadian economy is relatively healthy but scaring away investors and foreign companies will not help us to stay on a sustainable growth trajectory. 

Le PQ et l'absorption: suite et fin


Il y a eu pas mal de réactions après la publication de mon court texte sur les conséquences d’un gouvernement péquiste sur la superficie totale absorbée par le marché au centre-ville de Montréal. Évidemment, il y a des cycles économiques qui affectent le marché de l’immobilier et on ne peut pas accuser le PQ de les causer. Il y a aussi le fait que le PQ ait créé des emplois au centre-ville dans les domaines des technologies de l’information et du multimédia grâce à son programme de subventions salariales… emplois qui ont continué d’être créés même après l’élection du gouvernement libéral en 2003.

À l’heure actuelle, ce qu’on remarque, c’est que le marché s’était d’ores et déjà mis en mode attentiste au moment de l’annonce de l’élection du quatre septembre. Qui plus est, j’entends déjà des rumeurs de transactions immobilières annulées de la part de compagnies internationales. Quelqu’un devra leur expliquer que ce gouvernement minoritaire a les pieds et poings liés !

Pour donner plus de profondeur à mon analyse du mois d’août, j’ai décidé de comparer les chiffres sur l’absorption annuelle de Montréal à ceux de Toronto. Clairement, les marchés n’ont pas la même taille, mais faire le parallèle est intéressant car le climat d’affaires devrait être à peu près le même dans les deux métropoles. N’ayant pas accès à des données remontant à plus loin que 1992, on ne peut s’attarder qu’à la période comprise entre 1995 à 2003.



L’effet du référendum de 1995 est clair cependant. Cette année-là, le marché montréalais n’a pas bougé. La reprise a été lente durant les années suivantes, alors que le marché torontois se portait bien.

Pour que le marché continue dans sa trajectoire actuelle (le niveau d’inoccupation au centre-ville est à son niveau plancher, soit près de 5 % : du coup, de nouvelles tours devraient agrémenter la ligne d’horizon montréalaise bientôt), le gouvernement péquiste élu doit donc se tenir loin du débat indépendantiste. Les effets de la crise de 2008 sont encore bien présents, l’économie canadienne se porte relativement bien mais faire peur aux investisseurs et aux compagnies étrangères n’aidera pas à nous mettre sur une trajectoire de croissance durable.